Quelle est votre force ?
Par Dugas, le 16 janvier 2025, Éditorial
Il arrive que de bonnes choses s’interposent entre nous et Dieu, empêchant toute vraie louange. Ce ne sont probablement les mêmes choses pour moi que pour vous, mais on arrive à les identifier en posant un certain nombre de questions :
A votre avis, que faut-il que vous possédiez pour être heureux et connaître le succès ?
La plupart des chrétiens s’empresseront de répondre : « Jésus-Christ, cela va de soi. »
Mais Jésus comble-t-il vraiment tous vos besoins ? Peut-être dites-vous oui, tout en agissant comme si au fond de vous-même, vous aviez besoin de Jésus plus autre chose. Qu’en est-il des gens que vous aimez ? Vous arrive-t-il de craindre de les perdre ? Qu’en est-il de votre emploi ? Vous inquiétez-vous pour payer vos factures ? Qu’en est-il de votre santé, vos forces ou vos talents ? Est-ce que vous supporterez de les perdre ?
Souvent nous ne nous rendons pas compte que nous dépendons d’autre chose que de Dieu jusqu’à ce que cette chose nous soit enlevée.
…
Paul écrit : « J’ai appris à être rassasié et à avoir faim, je sais vivre dans le bien-être et dans les privations. Je puis tout dans la communion de Celui qui est la source de ma force » (Philippiens 4 : 12, 13, Parole Vivante).
Le secret de Paul résidait dans sa découverte de la véritable origine de sa force : non pas l’argent, ses amis ou ses propres efforts, mais Christ. C’est Lui notre force.
…
Aussi forts que nous soyons, nos propres forces ne suffisent pas. Cela n’ira jamais. Lorsque nous apprendrons que, malgré tous nos efforts, il nous est impossible d’être dans la vérité ou d’avoir suffisamment de force, nous comprendrons finalement qu’il nous faut compter sur Jésus, qui agira à notre place. Cette merveilleuse découverte nous libérera enfin de nos efforts personnels, et nous serons à même de recevoir tout ce que Dieu souhaite nous donner.
Plus nous sommes forts et capables, plus il nous sera difficile de nous rendre compte que nous avons besoin de Dieu. Il faut parfois qu’Il place notre vie dans une situation telle qu’elle détruit nos illusions d’auto-suffisance.
…
Lorsque Dieu brise nos os, c’est parce qu’Il veut que nous découvrions la félicité et la joie qui s’obtiennent en comptant sur Sa puissance.
Ce transfert, de notre propre force à celle de Dieu, n’est facile pour aucun d’entre nous.
Souvent nous comptons sur Lui dans un certain domaine, mais pas dans un autre, ou bien nous Lui faisons plus confiance pour certaines choses que pour d’autres. L’abandon total à Dieu est un processus qui prend toute une vie. Nous croyons avoir réussi, et le vieux moi dresse à nouveau la tête pour essayer de faire la loi.
Il est plus facile de dire « l’Eternel est ma force » que de vivre ainsi.
…
Si vous faites ce qui vous semble être la volonté de Dieu, et si pourtant vous vous sentez coupable de ne pas en faire assez ; si vous êtes éreinté parce que vous avez de plus en plus de travail, demandez-vous : « Dieu pourrait-Il utiliser quelqu’un d’autre à ma place pour faire ce travail aussi bien que moi ? » Si cette idée froisse un tout petit peu votre orgueil, et si vous n’êtes pas absolument certain que Dieu pourrait se passer de vous, alors attention !
…
Comment arrivons-nous au stade où Dieu est toute notre ? Aussi longtemps que nous utilisons nos propres forces, Dieu ne peut utiliser la sienne au travers de nous. Ce n’est qu’en Lui livrant notre force que nous découvrirons avec David « Heureux les hommes dont la force est en toi ! » (Psaume 84 : 6).
…
Tiré du livre intitulé De l'enfer au Paradis
De Merlin R. Carothers
Aux Éditions Vida