Nous ne sommes pas sans recours !
Par Dugas · 17 novembre 2024
Type: text
Il n’y a aucune place pour le fatalisme dans le Christianisme.
La Bible est remplie d’illustrations précises qui en font la démonstration ; nous allons en relever quelques-unes.
Je crois que dans notre désir ardent de nous soumettre à la volonté souveraine de Dieu, nous sommes trop nombreux à avoir perdu de vue une vérité fondamentale : Dieu ne nous a jamais créés pour être des pantins. Il nous a créés à son image, et nous a donné la faculté de pouvoir faire des choix. D’une certaine manière, il a restreint sa toute-puissance en nous permettant de dire oui ou non à sa volonté.
En d’autres termes, Dieu nous a accordé le privilège d’envisager comment nos vies (et notre monde) vont évoluer. Dieu a élevé ceux qui le connaissent à une position étonnante : nous devenons ses partenaires et ses collaborateurs pour écrire l’histoire de l’humanité. Nous avons de plus reçu le pouvoir d’interpeller les puissances du mal qui livrent un combat contre Dieu depuis l’origine du monde. Il nous est possible, par notre foi et nos prières, de déplacer les montagnes – si seulement nous le voulons !
Dieu n’a que faire des pantins. Il est à la recherche d’hommes et de femmes qui diront oui à son invitation à transformer le monde. Il recherche des personnes qui comprendront qu’il nous a donné « les clefs du Royaume » (Matthieu 16 : 19) - le pouvoir de changer dans le bon sens le cours de l’histoire du monde - car il est sensible à notre « influence ».
« Celui qui croit en moi accomplira lui-même les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes parce que je vais auprès du Père. Et quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le réaliserai pour que la gloire du Père soit manifestée par le Fils. Je le répète : si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 : 12 – 14)
Aurait-il pu être plus explicite ? « Reprenez mon flambeau », semble dire Jésus. « Regardez tout ce que j’ai fait, et faites-en davantage ! Je vous en ai donné le pouvoir, alors foncez ! »
Soyons clair : je ne suis pas en train de dire que Dieu n’a pas de plans pour nous, ni qu’il a cessé de veiller sur le monde, ou qu’il nous laisse déraper vers notre propre anéantissement.
Je ne dis pas non plus que nous détenons un pouvoir absolu sur Dieu, ni qu’il nous a donné la maîtrise de toute chose.
C’est un Dieu souverain, et nous pouvons -et devrions- connaître sa volonté en vue de bien l’accomplir. Faire les choses comme Dieu le veut devrait toujours être notre objectif, et les Ecritures nous fournissent toutes les directives nécessaires à cet effet. Mais nous devons aussi nous souvenir que les plans de Dieu pour nous ne sont pas scellés dans le béton. Seules sa personnalité et sa nature sont immuables ; ses décisions ne le sont pas !
Quand nous voyons se produire sur la terre des événements qui paraissent échapper au contrôle humain, et que nous sommes en désaccord avec ce que Dieu semble en train de faire (ou permettre), nous pouvons lui demander de « changer d’avis ». Dieu est toujours prêt à écouter notre version de l’histoire. Même s’il a établi des plans, il est disposé à les modifier pourvu que les bonnes conditions soient réunies.
Mieux que quiconque, Moïse a compris cette facette de la personnalité de Dieu. La Bible nous donne maints exemples pour nous aider à comprendre comment entretenir avec Dieu une relation semblable à celle de Moïse. Dans l’Exode, nous lisons que le Seigneur dit à Moïse : « Je constate que ce peuple est un peuple rebelle … ma colère s’enflammera contre eux et je les exterminerai. »
Mais Moïse « supplia l’Eternel son Dieu d’avoir pitié … Alors l’Eternel renonça à faire venir sur son peuple le malheur dont il l’avait menacé » (Exode 32 : 9, 11, 14).
Moïse savait qu’il était possible de faire « changer Dieu d’avis ». Ce fut d’ailleurs le cas de la plupart des autres héros de la Bible. Moïse connaissait Dieu ; en tant qu’ami de Dieu il avait compris que ses plans pouvaient changer.
Nous reviendrons à Moïse, et à d’autres personnages bibliques qui ont fait « changer Dieu d’avis » ; mais pour le moment, il suffit de savoir que c’étaient des êtres humains comme vous et moi.
Et s’ils ont pu amener Dieu à « changer d’avis », il peut en être de même pour nous aujourd’hui !
Tiré du livre intitulé ET DIEU CHANGEA SES PLANS
…parce que son peuple osa le lui demander
De frère André
& Susan DeVore Williams
Aux Editions Portes Ouvertes
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